Filière bovine
Décapitalisation, surcapacité des outils d’abattage, baisse de la consommation, importations élevées, besoins d’investissements, la filière bovine face à une équation de plus en plus fragile.
Éclairage
La décapitalisation du cheptel de gros bovins en France, bien que ralentie, reste préoccupante avec une perte de 973 000 têtes entre 2017 et 2024. Malgré quelques signaux positifs comme l’augmentation des effectifs de génisses allaitantes et de Jeunes Bovins (JB), ces améliorations restent insuffisantes pour rétablir une situation saine.
Les abattages de gros bovins continuent de diminuer. Les entreprises du secteur sont confrontées à des charges en hausse et à une augmentation du prix des animaux. La situation inflationniste a conduit à une baisse de la consommation de viande bovine de 3,7 % en 2023.
En 2023, l’industrie de la viande bovine française a ainsi été marquée par des trésoreries affectées et des investissements réduits. Des réflexions sont à poursuivre pour redonner de la compétitivité aux entreprises du secteur.
Sources : France AgriMer / Idele
- 0,9%
c'est le RCAI moyen des entreprises du secteur en 2023.
-3,7 %
c’est la baisse de la consommation de viande bovine
en 2023.
+ 37 %
c’est l’augmentation du prix moyen des
vaches entrée abattoir entre 2021 et 2023.