Filière équine
Le marché français de la viande de cheval, bien que marqué par une faible consommation, reste fortement dépendant des importations. En effet, nous importons quasiment sept fois plus que nous produisons !
Éclairage
Les naissances de chevaux français continuent de progresser, atteignant 52 690 animaux en 2023, soit une augmentation de 9 % par rapport à 2020. Une croissance régulière depuis quatre ans qui est un signe positif pour le secteur.
A contrario, les abattages de chevaux français ont baissé de 9 % entre 2022 et 2023, atteignant seulement 3 557 têtes. Parallèlement, les exportations de chevaux vivants ont augmenté de 7 %, avec 5 447 animaux exportés. Culture Viande, représentant 70 % des abattages équins en France, a abattu 684 TEC.
Le prix médian des équidés est en hausse constante depuis 2018, se situant aujourd’hui autour de 3 500 €.
L’enjeu pour l’Industrie du cheval français est avant tout de stabiliser la consommation et de la relancer. Plus encore que pour les autres espèces, il s’agit de redonner des arguments aux circuits de distribution pour conserver un assortiment digne et capable d’intéresser les foyers français.
Source : Kantar
6,5 %
c’est la proportion des foyers acheteurs de viande chevaline
- 9 %
c’est le recul du nombre de chevaux abattus entre 2022 et 2023
+ 7 %
c’est l'augmentation des exportations d'animaux vifs
18,60 €/Kg
c’est le prix moyen de la viande équine, viande de boucherie la plus onéreuse